Skip to content
Skip to main content

About this free course

Become an OU student

Download this course

Share this free course

Advanced French: At the science museum in Paris
Advanced French: At the science museum in Paris

Start this free course now. Just create an account and sign in. Enrol and complete the course for a free statement of participation or digital badge if available.

Activité 25

ÉTAPE A

En vous appuyant sur les informations glanées au cours de l’activité précédente, vous allez maintenant résumer la première partie de l’article de Sciences et Avenir, ci-dessous. Relisez d’abord le texte et notez les idées principales qui s’y trouvent, développées en 40 mots maximum.

« Sur un bateau, il y a 26 moutons et 10 chèvres. Quel est l’âge du capitaine ? » À cette question posée en 1980 à une centaine d’élèves de CE1 and CE2, 78% répondirent en combinant diversement le nombre d’ovins et de caprins… Nos chères têtes blondes seraient-elles « nulles, archi-nulles » en maths ? Pour Stella Baruk, qui s’est penchée depuis un quart de siècle sur l’enseignement de cette noble matière scolaire, cet édifiant « problème de maths » est plutôt un révélateur de l’impuissance dont son enseignement est trop fréquemment frappé aujourd’hui : incapacité à transmettre du sens, méthodes inadaptées, machine à fabriquer de l’échec.

Ratés d’une matière promue au rang de jauge de l’intelligence, sélectionnant les futures élites et congestionnant les autres en masse : « N’a pas la bosse des maths », « Lent à comprendre », « Devrait travailler plus »… Combien de spirales de l’échec ont-elles pris naissance à la suite d’un problème-de-robinet-qui-fuit insurmonté ?

Pour cette pédagogue, l’enjeu éducatif des maths est de première importance : « C’est la matière qui, le plus immédiatement, met un sujet aux prises avec son intelligence. De manière aigüe, elle mobilise du sens. Selon la manière dont il vivra cette expérience, il peut en retirer une profonde jubilation, ou la souffrance de se percevoir « inapte ». » En maths, et ailleurs dans la vie.

Stella Baruk a développé sa méthode d’enseignement sur une pédagogie de l’erreur. Trop souvent taxée d’horreur, dénoncée en rouge dans la marge des cahiers d’école, l’erreur doit devenir une manifestation positive, un outil irremplaçable pour détecter la mise en route d’un processus de recherche du sens dans la tête de l’élève. Au professeur de le comprendre, sans soupçonner l’élève d’inaptitude, et d’adapter en retour son enseignement. Ensuite, elle préconise de redonner du sens à la langue et aux énoncés mathématiques, quand ils frisent parfois l’absurde. Au panier les calculs de TVA, les cotations boursières et les économies sur les paquets de lessives, pour des enfants dont la dernière des ambitions est de rivaliser avec leurs parents dans la gestion du patrimoine familial !

To use this interactive functionality a free OU account is required. Sign in or register.
Interactive feature not available in single page view (see it in standard view).

Réponse

Voici notre suggestion :

  • Enfants nuls ou mauvais profs ?
  • Emploi des maths pour sélection des futurs dirigeants du pays.
  • Tout enfant mauvais en maths est pénalisé.
  • Maths indispensables au développement intellectuel.
  • Intéresser les enfants.
  • Apprendre grâce à ses erreurs.

ÉTAPE B

Établissez maintenant le schéma logique du texte et rédigez celui-ci en 100 mots environ.

To use this interactive functionality a free OU account is required. Sign in or register.
Interactive feature not available in single page view (see it in standard view).

Réponse

Voici notre suggestion :

  • La majorité des enfants est nulle en maths : l’enseignement est mal adapté.
  • Le rôle des maths dans la société française : on utilise encore le succès en maths pour choisir les futures élites du pays.
  • Résultat fâcheux : tout enfant mauvais en maths est pénalisé.
  • L’importance des maths : indispensables pour le développement intellectuel de l’enfant. Elles font fonctionner l’intelligence et développent le sens de la logique.
  • L’erreur peut servir à faire comprendre où l’enfant bute.
  • Pour conserver l’intérêt de l’enfant, les problèmes à résoudre doivent intéresser les enfants.

ÉTAPE C

Rédigez enfin le résumé de l’article en 130 mots maximum. N’oubliez pas qu’un résumé doit se lire comme un texte complet et non pas comme une succession de phrases tirées du texte d’origine.

To use this interactive functionality a free OU account is required. Sign in or register.
Interactive feature not available in single page view (see it in standard view).

Réponse

Voici ce que vous auriez pu écrire :

  • La majorité des enfants est-elle nulle en maths ou cette matière est-elle mal enseignée ? Telle est la question qui hante les pédagogues à l’heure actuelle.
  • En effet, les maths sont encore considérées comme une façon de mesurer l’intelligence : d’un côté il y a les forts en maths qui deviennent l’élite de la nation, de l’autre il y a des millions d’enfants qui seront toute leur vie pénalisés par leur échec.
  • Stella Baruk, pédagogue, s’élève contre ce principe. En conséquence, elle a développé une nouvelle pédagogie où l’erreur fait comprendre au professeur où se situe la difficulté rencontrée par l’élève. L’erreur perd ainsi son côté négatif lié à l’inaptitude de l’élève. Enfin, pour que l’enfant aime les maths, elle suggère que les problèmes à résoudre soient intéressants.

Vous allez maintenant aborder l’emploi du mode subjonctif avec les verbes d’opinion. Vous allez vous entraîner à manipuler des formes verbales en employant le mode indicatif ou le mode subjonctif selon les cas.