Transcript
Pour réaliser un film de la Nouvelle Vague, tout d’abord, il faut une voiture comme celle-ci, une Renault 8. C’est plus qu’une voiture, c’est une machine à faire des films. La Renault 8 était unique en son genre. Comme le moteur était placé à l’arrière de la voiture, on pouvait utiliser l’avant pour la filmer en mouvement, tout en respectant les petits budgets.
Actrice : « Allez on se dépêche ! OK, on y va. »
Les films de la Nouvelle Vague mélangeaient le glamour d’Hollywood et l’intellectualisme de la Rive gauche, explorant les thèmes de la solitude et de la condition humaine.
Actrice : « New York Herald Tribune ! Herald Tribune ! » Les films de la Nouvelle Vague ont rompu avec les techniques traditionnelles du cinéma. La plus courante était le « jump cut », édition hachée, coupant des sections de plans continus, ce qui permettait d’éliminer la notion du temps.
Les spectateurs ne devaient jamais perdre la notion qu’ils regardaient un montage artificiel, un film. Le son pouvait être coupé à tout moment. Des slogans pouvaient apparaître à l’écran, parfois même l’équipe de tournage faisait partie du décor.
Mais la star du film était la ville de Paris. Jamais auparavant elle n’avait été aussi adulée, des séquences entières lui étaient dédiées.
La Nouvelle Vague parlait aussi d’amour, mais ce n’était jamais simple.
Actrice : « Je t’aime ! Tu m’aimes ? Moi, je t’aime. Tu m’aimes ? Tu m’aimes ? Tu m’aimes ? »