Étant donné les fortes influences génétiques dans l’autisme, il n’est pas rare de trouver des familles comme celles de Charlotte Moore ou de Jacqui Jackson, où plus d’un enfant a un diagnostic de trouble de spectre autistique. Ces familles sont connues sous le nom de familles multiplex.
Parfois, lorsqu’un enfant est diagnostiqué, un parent, ou même un grand-parent, se rend compte qu’il est lui aussi « sur le spectre ». Vous vous souvenez peut-être de John Peters, dans la semaine 3, qui a reçu un diagnostic au moment où ses petits-fils étaient en cours d’évaluation, ce qui l’a aidé à trouver une explication aux problèmes avec lesquels il a lutté toute sa vie.
Le fait de savoir qu’il y a plus d’un membre de la famille autiste peut rendre la vie de famille moins difficile, car toute la famille peut plus facilement s’adapter à un vie « favorable à l’autisme » (« autism-friendly » en anglais). Jacqui Jackson commente la loyauté que ses trois filles adolescentes témoignent envers ses fils :
Les garçons sont leur critère, son indicateur. Si quelqu’un ne peut pas les accepter, alors cette personne ne mérite pas d’être fréquentée. Rachel avait un petit ami qui les appelait « empotés » : elle l’a largué assez vite. Le jeune homme qu’elle voit en ce moment adore Ben, en fait ils en viennent même à se disputer sur ça : « Tu viens pour voir Ben, pas pour me voir ! ».