Ressource 2 : Horloges à eau – méthodes historiques utilisées pour mesurer le temps

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Les horloges à eau sont les plus anciens instruments de mesure du temps ne reposant pas sur l’observation du ciel et des planètes. On en a retrouvé une, la plus ancienne, dans le tombeau du pharaon égyptien Amenhotep I, qui remonte à environ 1500 avant notre ère. Ces horloges, baptisées ensuite clepsydres (« voleurs d’eau ») par les Grecs qui ont commencé à s’en servir aux alentours de 325 avant notre ère, étaient des récipients en pierre aux bords évasés. L’eau coulait goutte-à-goutte par un petit trou percé dans le fond du récipient, à un rythme quasiment constant. D’autres clepsydres, cylindriques ou en forme de bol, se remplissaient lentement d’eau à un rythme constant. On mesurait l’écoulement des heures grâce à des repères tracés sur les bords intérieurs, au fur et à mesure que le niveau de l’eau montait. Ces horloges mesuraient le temps qui s’écoulait pendant la nuit, mais ont pu également être utilisées pendant la journée. Autre version de la même horloge: un bol en métal muni d’un trou au fond, qu’on place dans un récipient d’eau ; l’eau monte dans le bol qui, au bout d’un certain temps, coule au fond du récipient. Ces clepsydres étaient encore utilisées en Afrique du Nord au 20e siècle.

Des horlogers et astronomes grecs et romains ont inventé des horloges à eau plus élaborées et au mécanisme impressionnant entre l’an 100 avant notre ère et l’an 500 de notre ère. Leur plus grande complexité résultait d’efforts pour réguler l'écoulement de l'eau au moyen de la pression et obtenir un effet décoratif dans la représentation du temps qui s’écoule. Certaines horloges à eau faisaient sonner des cloches ou des gongs ; d’autres ouvraient des portes et fenêtres dans lesquelles on apercevait des personnages, ou déplaçaient des aiguilles, des cadrans ou des modèles astrologiques de l’univers. En Extrême-Orient, des horloges astronomiques ou astrologiques mécanisées ont été fabriquées entre l’an 200 et l’an 1300 de notre ère. En Chine, les clepsydres du 3e siècle avaient divers mécanismes qui se mettaient en mouvement pour illustrer les phénomènes astronomiques. L’une des tours d’horloge les plus élaborées a été construite par Su Sung et ses associés en l’an 1088 de notre ère. L’horloge de Su Sung incorporait un mécanisme à eau inventé aux environs de 725 de notre ère. L’horloge de Su Sung, qui faisait plus de 10 mètres de haut, comportait une sphère armillaire en bronze pour les observations, un globe céleste qui tournait automatiquement ; cinq panneaux avant munis de portes permettaient d’apercevoir différents mannequins qui sonnaient des cloches et des gongs et brandissaient des tablettes indiquant l’heure ou d’autres moments de la journée. Du fait de l’extrême difficulté inhérente au contrôle précis du débit de l’eau, il était impossible qu’une horloge basée sur ce principe soit 100% exacte. Les inventeurs ont donc été amenés naturellement à essayer d’autres approches.

Source: About.com, Inventors, Website

Source originale : http://en.wikipedia.org/wiki/Water_clock

Dans la clepsydre de Ctesibius, au 3e siècle avant notre ère, le bonhomme-pointeur monte au fur et à mesure que l’eau rentre. Quand l’eau s’écoule, une série d'engrenages fait tourner un cylindre affichant les heures appropriées pour chaque jour.

Ressource 1 : Méthodes utilisées par nos ancêtres pour mesurer le temps

Ressource 3 : Cadrans solaires