Ressource 3 : Héberger une mante religieuse en classe

Informations sur le contexte/la connaissance du sujet, pour l'enseignant

Il est très facile d’héberger dans la classe une mante religieuse comme invitée temporaire. Les plus grosses avec de plus gros abdomens (pleins d’œufs) et de plus petites antennes sont les femelles. Celles dont l’apparence est plus fine et plus délicate sont les mâles. Ils sont plus adaptés au vol lorsqu’ils cherchent des femelles. Les femelles ont tendance à rester sur la même plante et à attendre que le mâle les approche.

Les élèves ne devraient avoir aucune difficulté à en capturer une dans un sac en plastique. On peut construire une cage qui conviendra parfaitement à l’aide d’une structure en bois ou en fil de fer rigide recouverte d’un maillage en fil de fer. On peut aussi se contenter de couper le fond d’une bouteille en plastique transparent de soda de 2 litres. Faites une série de trous près du goulot en utilisant un clou pointu pour laisser passer l’air. Remplissez de sable le couvercle d’une boîte et mettez une brindille avec des feuilles dans un petit récipient d’eau (voir illustration ci-dessous). Bloquez la mante religieuse sous la bouteille et utilisez le bouchon de la bouteille pour l’alimenter régulièrement en petits insectes vivants comme des mouches, des papillons de nuit ou des sauterelles. Les élèves vont adorer regarder la mante religieuse attraper et dévorer ses proies.

Si vous avez un mâle et une femelle dans le même récipient, il se peut qu’ils s’accouplent, mais attention au drame. En général, la femelle, après l’accouplement, se penche en arrière et se met à dévorer le mâle.

Après l’accouplement, il se peut que la femelle se mette à pondre ses œufs en deux rangées bien droites dans une substance vaporeuse et qui se durcit et ressemble à du papier. Relâchez la femelle au bout de quelque temps. Gardez la boîte contenant les œufs en observation et vos élèves auront peut-être la chance de voir l’éclosion de minuscules nymphes de mantes religieuses de couleur noirâtre. Vous devez les relâcher, car il n’est pas aisé de les nourrir en captivité, mais observez comme leur abdomen s’enroule d’une manière caractéristique sur le dos.

Ressource 2 : Ecosystèmes locaux potentiels

Ressource 4 : Ce que Georges nous a appris