4.2 S’assurer de la compréhension en général

Même s’ils font attention à leur langage, il arrive que les enseignants (et les adultes en général) utilisent des mots qui ne font pas partie du vocabulaire des enfants et rendent difficile la compréhension des consignes et des enseignements.

Au moment de la préparation de la leçon, il faut donc réfléchir aux consignes qu’on va donner et comment on va les donner.

Etude de cas 6 : Les consignes de Mme Touré

Mme Touré s’est rendu compte que plusieurs enfants de sa classe de 2ème année dans une école primaire de Ségou au Mali semblent toujours commencer les activités bien après les autres et ceci même si elle leur a répété les instructions séparément et individuellement. Elle pense que ceci limite la durée du temps dont ils disposent pour effectuer les tâches prescrites.

Elle demande donc à une collègue de venir l’observer et d’observer en particulier la manière dont elle donne les consignes. Dans la rétroaction elles tombent d’accord sur le fait que les instructions étaient un peu confuses et précipitées. Elles décident donc d’adopter une démarche qu’elles ont inscrite sur une petite carte dont Mme Touré se servira comme pense-bête pour préparer ses leçons et dans la classe.

Mme Touré pense que même si au début cela va lui prendre pas mal de temps, écrire les consignes au cours de la préparation va lui permettre d’être plus précise et plus claire dans la classe. Elle pense que demander aux enfants de répéter les consignes est une technique utile : ils vont utiliser leurs mots à eux pour expliquer les choses et vont donc faciliter la compréhension des consignes par tous les élèves. Cela lui permettra à elle, Mme Touré, de vérifier qu’ils ont compris.

4.1 Un lexique, une syntaxe, une diction, une élocution accessibles

4.3 Une action vaut 1000 mots