Ressource 3 : Cadrans solaires
Informations sur le contexte/la connaissance du sujet, pour l'enseignant
Les Egyptiens obéissaient à une division formelle de leur journée en deux moitiés, plus ou moins comme nous. La construction des obélisques (des monuments élancés en forme de pointe, à quatre côtés) remonte très loin, à l’an 3500 avant notre ère. Avec l’ombre des obélisques, on avait une espèce de cadran solaire, permettant aux gens de diviser la journée en deux moitiés – matin et après-midi. Ces monuments permettaient également de repérer les jours les plus longs et les plus courts de l’année, selon que l’ombre à midi était la plus courte ou la plus longue de toute l’année. Plus tard, d’autres marques faites à la base du monument allaient permettre de repérer d’autres divisions du temps.
Une autre horloge à ombre égyptienne – ou cadran solaire – dont on pense qu’elle serait le premier dispositif portatif, est utilisée aux alentours de 1500 avant notre ère. Cet appareil divisait un jour ensoleillé en dix parties, plus 2 heures « intermédiaires » le matin et le soir. Quand la longue tige, portant cinq marques espacées irrégulièrement, était orientée à l’Est et à l’Ouest le matin, une barre transversale en hauteur, du côté Est, projetait une ombre mouvante au-dessus des marques. A midi, on faisait pivoter l’appareil dans la direction opposée, pour mesurer les heures de l’après-midi.
En Europe, pendant presque toute la durée du moyen-âge (en gros, de l’an 500 de notre ère jusqu’à 1500), les évolutions technologiques ont pratiquement cessé. Si le style des cadrans solaires a évolué, ils ne s’écartaient pas des principes de l’Egypte ancienne.
Source: About.com, Inventors, Website
Ressource 2 : Horloges à eau – méthodes historiques utilisées pour mesurer le temps