2. Exploration des propriétés de l’air

Dans l’Activité clé de la section 4 du module 1, les élèves ont observé et recherché des choses qui se déplacent dans l’air. L’Activité 2 s’intègre parfaitement à ce travail et peut être effectuée en même temps. Mais vous pouvez aussi commencer par observer et comparer les choses non-vivantes, par exemple les feuilles de papier, les cerfs-volants et les avions. Il peut être également utile d’observer et de comparer les choses qui tombent, ou chutent dans l’air. Les enfants ont ainsi commencé à penser que l’air doit être constitué de petites particules qui se déplacent librement, mais qui néanmoins se mettent en travers du chemin et exercent une poussée contre les choses qui tombent.

Dans l’Etude de cas 2, nous voyons comment un enseignant utilise la question d’un élève pour parler des avions et de faire réfléchir toute la classe à la capacité de ceux-ci à voler et rester en l’air. L’Activité 2 commence par des observations faites par les élèves dans leurs propres langues, puis évolue avec un défi pratique où l’on demande aux enfants de résoudre un problème, et leur démarche est révélatrice de ce qu’ils pensent.

Étude de cas 2: Comment expliquer qu’un avion très lourd puisse voler sans tomber  ?

Quand Paulina à l’EPP Kamina au Togo a demandé aux élèves de poser leurs questions sur l’air, Bali a voulu savoir comment on pouvait expliquer qu’un avion puisse rester en l’air. Paulina a demandé conseil à l’un de ses collègues du collège St Albert d’Atakpamé. Lisez ce conseil à la Ressource 3 : Qu’est-ce qui permet à l’avion de tenir en l’air  ?

Certaines des démonstrations et d’activités qu’il a suggérées ont beaucoup étonné les élèves, notamment celle où, bien qu’il ait soufflé de toutes ses forces, Kokou n’a jamais réussi à faire sortir la balle de ping pong de l’entonnoir où elle se trouvait. Pourtant, le tout petit Kossi a pu faire atteindre le toit à sa balle en soufflant à travers un tube en carton.

Ce qui a le plus impressionné Paulina, c’est que ses élèves ont même suggéré quelques changements à l’activité « souffler sous le pont de papier ».

Que ce passerait-il si le pont était dans l’autre sens  ? Elle les a félicités et les a laissés tester cette configuration également. À la fin du cours, ils ont fait une courte présentation de cette question au directeur de l’école.

Activité 2: La passionnante course lente de feuilles de papier

  • Tout d’abord, démontrez la « course rapide de feuilles de papier ». Montez sur votre chaise ou votre bureau tenant aussi haut que possible 2 feuilles de papier A4 identiques, étiquetées A et B.
  • Demandez aux élèves de deviner quelle feuille atterrira la première. Juste avant de les lacher, froissez la feuille B pour en faire une boule serrée. Répétez le lâcher des feuilles plusieurs fois en demandant aux élèves d’observer et de comparer avec attention.
  • Dessinez un tableau à deux colonnes au tableau pour permettre aux élèves d’enregistrer leurs observations et descriptions de la manière dont les feuilles tombent. Les élèves utilisent les langues qu’ils connaissent pour décrire le mouvement des feuilles. Ceci constitue une excellente activité multilingue et vous donne une chance d’évaluer vos élèves pendant qu’ils pensent et parlent.
  • Terminez par la course lente de feuilles de papier. Mettez les élèves en binômes et donnez à chaque binôme de longues bandes de papier identiques d’environ 30 cm par 5 cm. Le défi est de modifier la bande de papier (de la changer d’une manière ou d’une autre) pour qu’elle tombe aussi lentement que possible dans l’air. Quelle est la modification que permet la descente la plus lente  ?

(La ressource 4 : La course de feuille de papier lente offre des idées et des conseils supplémentaires.)

1. Focus sur la langue d’apprentissage pour explorer le thème « l’air »

3. Utilisation de modèles pour expliquer des concepts invisibles