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David Browne Post 1

22 August 2017, 2:38 PM

de Gaulle

Bonjour à tous et à toutes :

J’ai eu des difficultés à trouver le site des blogs 2017, mais enfin nous sommes le 22 août et j’arrive à vous rejoindre. Né en 1940, les événements de la guerre sont peut-être plus proches pour moi pour que certains d’autres des étudiants, donc j’ai suivi le trajet de de Gaulle et ce qu’il représentait pour la France, envahie trois fois en 50 ans par les Allemands. En juin 1940 de Gaulle restait presqu’inconnu par les Français, dont beaucoup le caractérisaient comme ayant trahi son patrimoine de par sa fuite chez les Anglais. De plus, pour bien des Français le fait que leur gouvernement avait signé les accords de paix avec l’ennemi rendait illégal dorénavant tout atteinte contre l’envahisseur par toute instance de résistance. Pour de Gaulle, ce qui était surtout nécessaire c’était le rétablissement, devant les Anglo-saxons, de la Gloire d’une France insoumise.

Dans le période 1940 à juin 1942 les communistes français – aux ordres strictes de Moscou – suivaient l’accord de paix agréé entre Hitler et Staline, et il s’en suivait que Churchill refusait de fournir aucun soutien aux réseaux communistes, qui furent ceux les mieux organisés. D’ailleurs, de Gaulle lui-même ne voulait pas favoriser les communistes français qui visaient gouverner la France après la guerre.

Ainsi, du moment qu’il est arrivé à Paris en été 1945 à la tête des forces françaises, de Gaulle s’est vu rejeté après avoir lancé le mouvement « le Rassemblement des Peuple », à cause de son refus de compromis. Ce n’était qu’en 1958 qu’il revient au pouvoir lors de la guerre d’Independence en Algérie, et qu’il crée le 5e République où le Président se ferait élire pas le suffrage général – au lieu de par les députés de l’Assemble nationale ; et le suffrage universel est instauré en octobre 1958.

Selon mes souvenirs personnels, les années 1950 voyaient le changement du gouvernement français tous les 6 mois. Pour stabiliser la situation de Gaulle déclare 6 mois de « pleins pouvoirs » et soutient la continuation d’une Algérie française avec force d’armes à l’appui. Revenu au pouvoir plus tard, il retoque cet appel, et prône l’Algérie libre. Par la suite, des milliers de pieds noirs se sont déferlés surtout sur le midi, suivis plus tard par les Algériens recherchant une meilleure vie en France. Et voilà, que l’on tombe sur les parents du Gone du chaaba (que j’avais lu il y a 5 ans), l’autobiographie d’Azouz Begag lui-même, qui narre la vie troublée des migrants maghrébins et de leurs enfants, cherchant à s’intégrer en France.

Revenant sur de Gaulle, c’est lui qui en voulait aux Anglo-saxons les décennies durantes après 1945, jusqu’à la sortie de France et de la force de frappe nucléaire française de l’Otan, suivi par son « Non » en 1963 et puis en 1967  à l’entrée des Britanniques au sein du marché commun. Certains prônent que Churchill avait dit vrai en écrivant « Pendant la guerre, de tous les fardeaux que j’ai dû  supporter, celui le plus lourd c’était le Croix de Lorraine ».

David