Égalité des sexes - continuation

De nombreux pays intègrent des mesures associant la politique enseignante à leur volonté de réduire ou d’éliminer d’importants déséquilibres entre les sexes, le plus souvent afin de favoriser l’accès universel des filles à une éducation de qualité. Par exemple :

• Afghanistan, Plan intérimaire pour l’éducation, 2011-2013 : l’amélioration des taux de scolarisation et de rétention des filles, la réduction des disparités entre les sexes et entre milieu urbain et milieu rural, ainsi que l’amélioration des résultats d’apprentissage des élèves doivent faire l’objet d’un suivi dans le cadre du Système d’information sur la gestion de l’éducation (EMIS). Un rapport annuel met également l’accent sur les ratios élèves-enseignant, les ratios élèves-salle de classe, les résultats aux examens et d’autres données sur les résultats d’apprentissage.
• Kenya, Programme de soutien au secteur éducatif 2005-2010 : prévoit la formation des enseignants pour un enseignement favorable à l’égalité des sexes, axé sur l’enfant et interactif.
• République démocratique populaire lao, cadre de développement du secteur de l’éducation 2009-2015, stratégie de formation des enseignants 2006-2015 et stratégie nationale de réforme du secteur de l’éducation : prévoient que la majorité des nouveaux diplômés de la formation à l’enseignement doivent être affectés dans les régions mal desservies ou reculées pour assurer la parité entre les sexes et la parité ethnique au sein de la population. Les politiques connexes privilégient l’attribution des postes vacants à des enseignants locuteurs d’une langue autochtone, notamment au moyen d’un système de quotas visant à recruter et à conserver de bons enseignants dans les circonscriptions pauvres.
• Nigeria, Feuille de route pour le secteur nigérian de l’éducation 2009 : cible la parité entre les sexes dans le recrutement des enseignants.