2.2.6 Besoins et sources de financement

Toutes les dimensions d’une politique enseignante doivent être budgétisées (chapitre 3), y compris le processus de son élaboration (chapitre 4) et sa mise en œuvre (chapitre 5). La formation des enseignants, les dépenses récurrentes (principalement la rémunération et les avantages sociaux du personnel) et les dépenses en immobilisations liées à l’enseignement, et intégrées dans les projections budgétaires nationales, locales ou scolaires selon le cas, doivent être chiffrées dans la politique. Comme pour les autres objectifs de l’éducation (de plus en plus présents dans les travaux sur les indicateurs internationaux), la politique peut fixer des objectifs en matière de dotation budgétaire publique pour des postes de dépense spécifiques, complétés par les contributions nationales privées (entreprise, communauté, famille)Note de bas de page 5 et par celles de donateurs internationaux. Entre autres, le pourcentage des ressources nationales nécessaire pour les principales dimensions d’une profession enseignante bien-portante mérite une attention particulière : effectifs de nouveaux enseignants qualifiés pour faire face aux départs d’effectifs prévus ; formation initiale des enseignants ; PPP pour tous les enseignants ; rémunération permettant d’attirer et de conserver des enseignants efficaces ; incitations favorisant une affectation équilibrée ; sécurité sociale ; et diverses composantes des conditions d’enseignement et d’apprentissage liées aux objectifs de l’éducation. S’il y a lieu, la politique peut définir d’autres sources de financement (chapitre 3) pour assurer un financement adéquat de ces dimensions si elles ne figurent pas déjà dans le plan national d’éducation (IIPE et PME, 2012 : 10-11, 14-15, 22 ; OIT, 2012 ; UNESCO, 2012a : 46-49).

2.2.5 Données pertinentes et gestion

2.2.7 Participation et engagement