Glossaire
Ce glossaire interactif vous aidera à comprendre les termes qui vous sont nouveaux ou peu familiers. Si vous cliquez sur n’importe quel terme en gras dans le texte, une définition ou explication s’affichera. Vous pouvez également rechercher dans le glossaire directement.
Spécial | A | B | C | D | E | F | G | H | I | J | K | L | M | N | O | P | Q | R | S | T | U | V | W | X | Y | Z | Tout
« |
---|
« ABA »Acronyme pour Applied Behavioural Analysis (analyse comportementale appliquée), un groupe d'interventions comportementales complètes issues d'une approche initiée par Ivar Lovaas. L'ABA utilise le conditionnement opérant et le renforcement pour façonner le comportement de la personne, dans le but d'augmenter les comportements dits "désirables" et de réduire les comportements dits "indésirables". Bien qu'appréciée par certains en tant qu'intervention, cette approche fait également l'objet de critiques croissantes concernant son fondement éthique et la façon dont elle est vécue par certaines personnes autistes. (Voir aussi modification comportementale). | |
« attention conjointe »Comportement dans lequel une personne coordonne et partage son attention avec une autre, afin de se concentrer sur le même objet ou événement. L'attention conjointe apparaît chez les enfants qui se développent généralement vers l'âge de 12 mois. Les enfants diagnostiqués plus tard dans le spectre autistique présentent généralement de faibles capacités d'attention conjointe. | |
« autisme »Trouble neurodéveloppementale qui affecte la façon dont une personne pense, communique et s’identifie aux autres, et interagit avec le monde autour d’elle. La terminologie formelle selon le DSM-5 ou Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux est Troubles du Spectre de l’Autisme. | |
« chromosomes »Unités structurales de toute cellule vivante, composée de longs brins d’ADN où se situent les gènes. (Voir également Acide Désoxyribonucléique (ADN) et gène). | |
« concordance »La mesure dans laquelle la même condition, le même trait ou la même caractéristique (ou un trait similaire) est présent chez les frères et sœurs, qu’ils soient jumeaux ou non. | |
É |
---|
écholalieRépétition de mots, d'expressions ou de phrases prononcés par d'autres personnes. La répétition peut sembler automatique et peu pertinente par rapport au contexte dans lequel elle se produit. L'écholalie est fréquente chez les personnes autistes, et est également présente dans d'autres troubles tels que la schizophrénie et le syndrome de Gilles de la Tourette. Dans le cas de l'autisme, l'écholalie peut être immédiate ou différée. | |
école spécialiséeÉcole ou unité autonome dont le but premier est de fournir une éducation conçue pour répondre aux besoins de support additionnel des enfants et jeunes personnes présentant des besoins éducatifs particuliers significatifs. Certaines écoles spécialisées sont spécifiquement conçues pour les enfants sur le spectre de l’autisme, alors que d’autres intègrent des enfants avec d’autres profils. Cette définition se rapporte au système éducatif britannique, mais des services équivalents existent dans plusieurs autres pays. En France, nous pouvons notamment citer les ULIS (Unités Localisées d’Inclusion Scolaire), les UEM (Unités d’Enseignement en Maternelle) et les UEE (Unités d’Enseignement en Elémentaire), parfois appelées UEEA (Unités d’Enseignement en Élémentaire Autisme), ou encore les IME (Instituts Médico-Éducatifs). | |
« |
---|
« empathie »L'empathie est définie de manière générale comme la capacité à comprendre et à « entrer dans » les émotions d'une autre personne. Baron-Cohen a défini l'empathie comme le fait de reconnaître ce que ressent une autre personne et d'y répondre de manière appropriée. Il peut s'agir de ressentir soi-même la même émotion, par exemple se sentir triste lorsque quelqu'un d'autre l'est, et/ou de lui montrer que l'on reconnaît son émotion, par exemple en essayant de le réconforter. | |
« épigénétique »La plupart des caractéristiques héréditaires d’un individu sont dues aux séquences d’unités au sein des gènes qui composent l’ADN, et changent d’une génération à l’autre. Les influences épigénétiques font référence à des changements supplémentaires dans les gènes qui ne sont pas dus à des modifications de la séquence d’ADN, mais impliquent l’addition ou l’élimination de petites molécules à l’extérieur du gène. Ces changements peuvent déterminer si le gène est « activé » ou « inactivé » et donc affecter l’expression d’une caractéristique codée par le gène. | |
É |
---|
étude à petite échelleÉvaluation relativement informelle d’une intervention qui précède un essai contrôlé à grande échelle. Les évaluations à petite échelle impliquent de tester l’intervention sur un petit nombre de personnes et incluent généralement des observations en amont, pendant et après l’intervention. | |
étude contrôléeÉvaluation formelle d’une intervention, avec plus de participants qu’une étude pilote. Généralement, ce type d’étude implique deux groupes de participants sur le spectre de l’autisme, appariés par âge, niveau de langage, quotient intellectuel (QI), et quelque fois d’autre symptomatologie. Un groupe reçoit une intervention et l’autre ne reçoit pas d’intervention ou seulement le traitement habituel. Comparer les comportements et compétences des groupes après l’étude permet d’évaluer l’efficacité d’une intervention. (Voir aussi essai contrôlé randomisé (ECR) et groupe contrôle). | |
étude de bases multiplesUne étude, généralement avec un petit nombre de participants, souvent dans le même cadre, qui commencent l'intervention après avoir été observés au préalable pendant des périodes de temps différentes. Par exemple, un participant peut commencer l'intervention après 3 semaines, un autre après 5 semaines et un autre après 7 semaines. Si chacun réagit positivement à l'intervention, cela suggère que l'intervention est efficace et que les changements observés ne sont pas dus à un autre facteur. | |
étude de casObservation en profondeur et description des
caractéristiques spécifiques d’une personne en particulier. La compilation et
l’analyse croisée des informations d’études de cas de nombreuses personnes
pourraient contribuer à l’identification de caractéristiques
générales. La méthode est utilisée par les cliniciens et dans certaines formes
de recherches. | |
étude de jumeauxMéthode de recherche utilisée pour évaluer la fréquence à laquelle une condition particulière se produit chez deux jumeaux monozygotes (identiques) par rapport à la fréquence d'apparition chez deux jumeaux hétérozygotes (non identiques). Une plus grande cooccurrence (concordance) chez les jumeaux monozygotes fournit des preuves que la condition ou caractéristique a des origines génétiques. Cette méthode est utilisée dans l'exploration de la base génétique de l'autisme. | |
étude longitudinaleÉtude qui suit les mêmes participants sur une
longue période de temps – généralement plusieurs années. | |
étude piloteÉtude préliminaire conduite en amont d’une étude de recherche à grande échelle. En pratique clinique, une étude pilote peut être une évaluation informelle d’une intervention proposée à un seul participant ou à un très petit nombre de participants. | |
« |
---|
« expérience »Façon de collecter des preuves de manière systématique, concernant le monde physique, les processus psychologiques ou le comportement. En faisant varier un aspect de la situation, et en maintenant l’ensemble des autres aspects constants (autant que possible), les effets du changement peuvent être mesurés et une relation de cause à effet établie. Les expérimentations psychologiques impliquent généralement de comparer un groupe de participants (le groupe expérimental) avec un groupe contrôle (ou groupe témoin). | |
« intervention »Une procédure pour soutenir et améliorer le développement, le fonctionnement et le bien-être d'une personne autiste, en l'aidant à s'engager avec les autres, à s'épanouir et à réaliser son potentiel. | |
« neurodiversité »L'idée que les différences observées dans des troubles telles que l'autisme, le TDAH et la dyslexie résultent de la variation naturelle au sein de la population et doivent être considérées comme un aspect normal de l'existence humaine, et non comme quelque chose de pathologique qui doit être traité ou guéri. | |
« neurotypique »Le terme neurotypique (ou NT) a été utilisé au départ au sein de la communauté autistique pour faire référence aux personnes n’étant pas sur le spectre de l’autisme. Ce terme implique que leur cerveau et leur fonctionnement mental est typique plutôt qu’atypique, particulièrement concernant la communication et les interactions sociales. Le terme évite les implications problématiques de classifier des comportements ou des traits comme "normaux" ou "anormaux". Il a été assez largement adopté et son usage est recommandé par la National Autistic Society du Royaume Uni. Voir aussi « neurodiversité ».
| ||
« PECS »Intervention largement utilisée dans les environnements cliniques, éducatifs et familiaux. Les enfants apprennent à communiquer à l’aide d’images et autres symboles. Le PECS est naturaliste et particulièrement utile pour les enfants ayant peu ou pas de langage. * Acronyme pour Picture Exchange Communication System (Système de communication par échange d’images) | |
« symptômes »Caractéristiques pouvant indiquer un problème ou un trouble clinique. Dans certaines maladies (par exemple la grippe), les symptômes peuvent être des sensations que la personne vit et rapporte à un médecin. Dans d’autres conditions, telles que l’autisme, les symptômes sont plus généralement des comportements atypiques observés par l’entourage (parents ou cliniciens) ou rapportés par la personne elle-même, lorsque celle-ci initie une démarche diagnostique ou présente les compétences communicationnelles suffisantes pour pouvoir décrire son fonctionnement, ses difficultés, etc. Les symptômes constituent la base des classifications diagnostiques formelles. (Voir aussi: Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM) et Classification internationale des maladies (CIM). ). | |
« syndrome »Terme désignant une combinaison de symptômes caractéristique, généralement considérée
comme étant causée par un trouble spécifique sous-jacent, même si les
mécanismes causaux ne sont pas bien connus. De nombreux syndromes sont nommés
d’après les noms des médecins qui ont décrit en premier ces associations, tels
que le syndrome de Kanner ou le syndrome d’Asperger. L’autisme
est aujourd’hui davantage considéré comme un spectre
que comme un syndrome spécifique. | |
« syndrome d'Asperger »Terme diagnostique utilisé pour désigner des personnes sur le spectre de l’autisme présentant des compétences intellectuelles et langagières intactes. Les principales classifications diagnostiques, DSM et CIM, ont abandonné ce terme et d’autres sous-types d’autismes, comme ils sont difficilement distinguables. | |
« systématisation »Définie par Baron-Cohen comme la volonté d’analyser ou de construire des systèmes. Dans ce contexte, un système peut être tout domaine qui obéit à des règles qui prédisent ou expliquent comment le domaine fonctionne. Le cadre précis de cette idée est vague : elle concerne généralement des sujets tels que la science, l’ingénierie et les mathématiques, mais d’autres domaines peuvent également être définis en termes de systèmes et de règles. Baron-Cohen fait l’hypothèse que les personnes autistes ont un profil cognitif caractérisé par une grande capacité de systématisation, combinée à une capacité d’empathie limitée. (Voir aussi empathie, quotient d’empathie (QE), quotient de systématisation (QS)). | |
« théories »Une théorie offre une explication au pourquoi et
comment quelque chose se passe et peut aussi en identifier la cause. Les
théories sont issues des résultats de la recherche et informent également sur
le développement actuel des recherches. | |
Pour de plus amples informations, référez-vous à notre foire aux questions qui peut vous fournir l'aide nécessaire.
Si des aspects de ce site vous préoccupent, veuillez nous contacter ici.