Semaine 5 Répondre aux défis : outils d’intervention

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9. Récents développements en matière d’intervention

9.3. Évaluations des interventions assistées par l’animal

Un récent aperçu scientifique des interventions assistées par l’animal (IAA) dans l’autisme, bien qu’ayant reconnu que cela peut être bénéfique pour certains enfants, a conclu que les preuves sont encore peu claires. L’interprétation des études est compliquée par des facteurs comme le faible nombre de participants dans les études, les variations dans les animaux, les procédures, la durée de la thérapie et les mesures des résultats (O’Haire, 2017). 

Cependant, certains résultats prometteurs ont commencé à émerger. Par exemple, Ávila-Álvarez et ses collègues (2020) ont mené une évaluation pilote d'une intervention dans laquelle 19 enfants autistes ont participé à des séances avec un chien d'assistance. Au cours des premières séances, ils ont été encouragés à explorer le chien, à communiquer avec lui et à s'en occuper. Lors des séances suivantes, ils ont également joué à des jeux impliquant le thérapeute et leurs parents ainsi que le chien. Après la période d'intervention, les scores des enfants sur les mesures des compétences de communication se sont améliorés. 

Activité 4 : Réfléchir sur les interventions assistées par l’animal

Durée : environ 15 minutes

En vous inspirant de l’interview avec Arabella, notez deux arguments en faveur de l’intervention assistée par l’animal et deux contre. 

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Réponse 

Points en faveur :

1. Arabella suggère que le contact avec un chat a aidé Iris à surmonter certains problèmes sensoriels ou d’anxiété (par exemple à propos des voyages).

2. La belle relation entre Thula et Iris a apporté un répit important pour les parents. 

Points contre :

1. Certaines approches basées sur l’animal, comme la nage avec les dauphins peuvent être nuisibles pour l’animal et nuisibles ou effrayantes pour l’enfant.

2. Certaines améliorations attribuées à un animal comme Thula pourraient avoir eu lieu de toute façon. Étant donné que les preuves soutenant ces approches sont, à ce jour, plutôt minces, les dépenses et les efforts d’une intervention basée sur l’animal peuvent ne pas être justifiées. 
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