Semaine 6 Vie de famille et éducation

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2. Vie de famille

2.2. Familles multiplex

Étant donné les fortes influences génétiques dans l’autisme, il n’est pas rare de trouver des familles comme celles de Charlotte Moore ou de Jacqui Jackson, où plus d’un enfant a un diagnostic de trouble de spectre autistique. Ces familles sont connues sous le nom de familles multiplex.

Parfois, lorsqu’un enfant est diagnostiqué, un parent, ou même un grand-parent, se rend compte qu’il est lui aussi « sur le spectre ». Vous vous souvenez peut-être de John Peters, dans la semaine 3, qui a reçu un diagnostic au moment où ses petits-fils étaient en cours d’évaluation, ce qui l’a aidé à trouver une explication aux problèmes avec lesquels il a lutté toute sa vie. 

Le fait de savoir qu’il y a plus d’un membre de la famille autiste peut rendre la vie de famille moins difficile, car toute la famille peut plus facilement s’adapter à un vie « favorable à l’autisme » (« autism-friendly » en anglais). Jacqui Jackson commente la loyauté que ses trois filles adolescentes témoignent envers ses fils :

Les garçons sont leur critère, son indicateur. Si quelqu’un ne peut pas les accepter, alors cette personne ne mérite pas d’être fréquentée. Rachel avait un petit ami qui les appelait « empotés » : elle l’a largué assez vite. Le jeune homme qu’elle voit en ce moment adore Ben, en fait ils en viennent même à se disputer sur ça : « Tu viens pour voir Ben, pas pour me voir ! ».